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A la recherche de la fée des Djinns.

vendredi 25 mai 2007, par Anaëlle TILLET, Enseignante de CPa

Il était une fois deux enfants, Azur et Asmar, gardés par une nourrice appelée Jénane et qui s’aimaient beaucoup mais se bagarraient sans cesse.
Mais,un jour le père d’Azur l’envoya en ville pour étudier avec un précepteur et renvoya Jénane et son fils.
Le voyage en charrette d’Azur dura 2 jours car la ville était très loin.
La ville était petite et très sale. Les rues étaient très étroites et ne sentaient vraiment pas bon. Azur la trouvait triste et moche.
Dans cette ville régnait une grande agitation car s’était le jour du marché.
Le précepteur l’emmena vers sa maison. Quand il ouvrit la porte Azur fut stupéfait : l’intérieur de la pièce était triste.
Pendant plusieurs années,il étudia le latin, apprit l’équitation, à manier l’épée et à danser.
Azur n’aimait pas beaucoup la vie avec le professeur. Il la trouvait très ennuyeuse.
Quelques années plus tard, il était devenu un très beau chevaliers et pris la décision de repartir chez son père.

Sur le chemin du retour, alors qu’il voyageait dans la voiture qui l’avait emmené en ville quelques années plus tôt, Azur fut soudain attaqué.
En effet, un arbre était sur la route. Le cocher arrêta le cheval et lui et Azur descendirent sur le chemin pour voir ce qui se passait.
Des brigands, cachés dans des buissons et armés les attaquèrent.
Azur sortit son épée et commença le combat mais les brigands l’assommèrent
Des chevaliers, eux aussi armés arrivèrent alors et réussirent à vaincre les brigands en en embrochant quelques uns.
Azur se réveilla et les chevaliers lui demandèrent s’il voulait venir dans le château de leur seigneur car son coche avait été brisé dans la bagarre.

Azur les suivi donc jusqu’à un grand et magnifique château fort en pierre. Les chevaliers firent baisser le pont-levis et, dans le donjon, il rencontra le seigneur qui l’invita à rester quelques jours en attendant que son coche soit réparé.
Azur accepta et monta dans sa chambre se reposer.

Quand Azur ressortit de sa chambre, un énorme banquet avait étaient installé dans la salle d’apparat. Il y avait des fruits exotiques,et des épices, beaucoup de plats magnifiquement décorés, certains venaient même des pays arabes, . Tous ces aliments sentaient très bon.
Pour Azur tout cela avait l’air délicieux. Il s’assit et commença à déguster. Mais tout à coup une musique très douce commença. Des jeunes gens se levèrent ,et commencèrent à danser. Quand ils eurent fini de danser des jongleurs arrivèrent. Ils firent une représentation qui dura vingt minutes.
Azur commençait à être fatigué. Il se donc dirigea vers sa chambre, et rencontra un serviteur arabe qui venait d’y faire le ménage.
Il lui demanda :
 Avez-vous bien mangé ?
 Oui, répondit Azur en arabe.
Le serviteur, très étonné, lui demanda :
 Vous parlez arabe ?
 Bien sur, lui répondit Azur. Ma nourrice le parlait.
 Votre nourrice venait de l’autre côte de la mer ?
 Oui, j’adorai ses histoires.
 Quelle histoire ?
 Oh !!Dit-il surpris .Celle de la fée des Djinns. La connaissez-vous ?
 Oui, il parait même qu’il y a un passage secret dans le château,qui mène à une pièce où l’on peut trouver des renseignements sur elle.
 Où ça ?!?
 Désolé je n’en sais pas plus. Dit le serviteur.
 Oh, quel dommage soupira Azur.
Et il repartit vers sa chambre un peu déçu mais décidé à trouver ce passage secret.

Une semaine plus tard, dans sa chambre, Azur s’appuya sur un mur et tout à coup un passage s’ouvrit à côté de son lit. Il y entra et découvrit une grande pièce. Azur se rappela les paroles du serviteur arabe et resta finalement dans cette drôle de pièce. En l’inspectant il découvrit des meubles étranges avec dessus des objets bizarres.
Elle était d’une obscurité presque totale. Azur se croyait dans un cachot désert et il tâtait les murs pour savoir où il allait. Quand tout à coup, il trouva une meurtrière masquée par un caillou. Il le débloqua et la lumière lui permit de découvrir une chose mystérieuse…
Azur trouva une lampe magique et la frotta.
Un elfe et un djinn apparurent et lui donnèrent une carte qui indiquait dans quel pays trouver la fée des Djinns.
Azur repartit donc dans sa chambre, heureux.

De leur côté, Jénane et Asmar, chassés par le père d’Azur, partirent sous la pluie avec ce qu’ils avaient sur le dos et rien de plus. La route fut longue et difficile à traverser pour aller au port qui les ramènerait de l’autre côté de la mer, dans le pays d’origine de Jénane.
Par chance, ils virent une pièce tomber de la poche d’un marchand qui passait. Jénane la ramassa. Elle voulut lui redonner mais il la lui laissa car elle était honnête. Ils arrivèrent au port et trouvèrent un bateau de marchand qui pourrait les emmener dans le pays de Jénane. Mais pour y monter ils durent donner la seule pièce qu’ils avaient.
Quand ils arrivèrent, ils marchèrent jusqu’à la ville. Leur marche dans le désert fut difficile : ils étaient assoiffés et avaient faim car ils n’avaient rien avalé depuis plusieurs jours.
Mais soudain, ils virent apparaître devant eux les grandes murailles de la ville avec leurs créneaux et ils sentirent un parfum. Ils avancèrent et comprirent d’où venait cette odeur : c’était le jasmin qui était à l’entrée de la ville. Ils avancèrent encore un peu et passèrent la grande porte des murailles. Là commença leur découverte de la ville : d’abord, Asmar fut frappé par les couleurs vives des épices, des djellabas et des burnous. Il entendit ensuite de nombreux bruits : des musiques, l’appel du muezzin en haut du minaret de la mosquée et les bruits du souk. Et enfin Asmar découvrit l’organisation de la ville en quartiers et visita ainsi le souk des épices. Asmar trouva tout cela extraordinaire.
Mais Jénane dit à Asmar : « maintenant il faut trouver un endroit pour dormir  ».

Depuis qu’elle était arrivée en ville avec Asmar, Jénane n’avait qu’une idée en tête, gagner de l’argent pour vivre. Elle commença à mendier avec son fils. Elle obtint rapidement quelques dinars car dans ce pays musulman les habitants avaient pour obligation de respecter le principe de l’aumône.
Avec l’argent qu’elle avait récolté, Jénane et Asmar s’installèrent dans un caravansérail. Une sorte d’hôtel où les marchands, accueillis avec leurs marchandises, pouvaient négocier.

Jénane qui y travaillait maintenant comme domestique espionna les commerçants et appris à travailler. Elle commença à marchander et à bien gagner sa vie.

Un mois plus tard elle se maria avec un homme riche qui mourut et hérita de tout son argent.

Asmar, même s’il avait commencé sa jeunesse dans la pauvreté, profitait maintenant de la richesse de Jénane. Grâce à sa mère qui vendait sur le souk. Asmar pouvait grandir dans un palais décoré de zelliges colorés avec de grandes salles et de belles décorations, et un sublime riad.
Il avait pu étudier et avait pris des cours d’équitation. Il savait monter son superbe pur sang noir et aussi manier le cimeterre.
Mais l’histoire de la fée des Djinns lui trottait toujours dans la tête. Jour et nuit il ne pensait qu’à elle.
Il décida donc d’aller voir la princesse Chamsous- Sabah, pour avoir plus de renseignements sur la fée. Beaucoup de personnes, comme Jénane, lui avait dit qu’elle était très intelligente parce qu’elle avait beaucoup de professeurs.
Pour entrer dans le palais, Asmar expliqua aux gardes qu’il avait rendez-vous avec la princesse et qu’il était le fils de Jénane. Les gardes le laissèrent entrer. Il traversa de magnifiques salles avant de voir la princesse.
 Bonjour, princesse, lui dit Asmar en s’inclinant.
 Bonjour, lui répondit la princesse.
 J’ai entendu dire que vous étiez au courant de beaucoup de choses, lui dit Asmar.
 C’est vrai lui répondit la princesse.
 Je viens vous voir à propos de la fée des Djinns.
 Oui, je connais ce sujet affirma la princesse.
 Pouvez-vous me donner des renseignements sur elle ?
 Oui, tout d’abord il te faudra : trouver les 3 clefs magiques, cachées dans des chapelles, qui ouvriront les portes que tu trouveras sur ton passage et passer le lion écarlate aux griffes bleues et l’oiseau Saïmourh aux ailes arc-en-ciel.
 D’accord.
 Je vais te donner le brouillard d’invisibilité, un bonbon langue des fauves pour parler au lion et une plume irisée pour que l’oiseau ne t’attaque pas.
 Merci, lui dit Asmar.
 Et bon courage s’écria la princesse.

Le beau Asmar avait donc besoin d’armes pour se protéger au cours de son aventure et alla donc dans le quartier des forgerons pour s’en acheter. Il vit une troupe de marchands qui vendaient de belles épées et de beaux poignards. Il se dirigea vers un groupe de marchands car il avait remarqué un cimeterre finement ciselé. Mais discrètement, un marchand prit une épée et attaqua Asmar. En effet, il avait entendu parler de ses recherches et cela ne lui plaisait pas car il voulait, lui aussi, épouser la fée des Djinns. D’autres marchands qui accompagnaient le premier prirent aussi des armes et des poignards. Une bagarre commença et Asmar fut blessé car ses assaillants étaient très nombreux. Comme il était très rusé, il fit semblant d’être mort. Les marchands s’éloignèrent, croyant avoir vaincu Asmar.
Un vieil homme, lui aussi marchand, vit le fils de la riche marchande Jénane et l’invita à monter sur sa petite mule et l’emmena dans son riad pour que notre héros reprenne des forces.
 Alors mon garçon, que s’est-il passé ? L’interrogea le vieillard une fois chez lui.
 Je voulais faire quelques achats mais une bande de marchands m’a attaqué. Répondit Asmar.
 Et que veux-tu ? Le questionna le vieil homme.
 Je veux retrouver les clefs magiques pour délivrer la fée des Djinns. Pour cela j’avais besoin d’armes. La connaissez-vous ? Et les chapelles où sont cachées les clefs magiques ?
 Oui, je connais une chapelle, mais cela m’embête car de méchants hommes rôdent là -bas. Elle est dans le quartier des forgerons. Répondit l’ami d’Asmar.
 Nous n’avons qu’à nous rejoindre devant chez vous, dés le soleil couché ! S’exclama Asmar.
 Marché conclu !
Et Asmar repartit.

Asmar suivit les conseils du marchand : le soir même, ils se retrouvèrent chez lui et se mirent d’accord pour aller voir la chapelle.
Vers une heure du matin, ils arrivèrent dans l’immense souk des forgerons mais au milieu de tout ça il y avait en effet une petite chapelle grise.
Le marchand dit à Asmar :
 Je te préviens tout de suite, personne n’a jamais rien trouvé dans cette chapelle. Ils ont tous creusé à l’intérieur, sont tous monté sur la chapelle et n’ont rien trouvé. Alors bonne chance.
 Merci pour cette information, mais je voudrais quand même chercher cette clef dans la chapelle.
Asmar y entra et vit que tout était creusé. Il ressortit et monta sur le toit. Tout à coup, quelque chose lui piqua le pied. Il enleva le pavé qui l’avait piqué et trouva une petite lune argentée.
Il s’exclama : « J’ai trouvé la clef coupante !  », sauta du toit et grimpa sur son cheval en oubliant le pauvre marchand.
Asmar heureux continuerait donc ses recherches.

Classe de CM1A. École élémentaire Jules Ferry B. 3 rue des Chailliers. Nanterre.

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