Potager quand tu nous tiens...(suite)

Tandis que les semis effectués dans la classe commençaient à friser la "crise du logement" dans leur petites barquettes en plastique où nous les avions plantés, une partie des plants que nous avait promis la mairie est arrivée la semaine dernière.

Une nouvelle séance de plantations s’imposait donc car toutes ces petites plantes n’auraient pas supporté deux semaines de vacances dans la classe et surtout sans soins...

Nous sommes donc passés à l’action avec l’aide de Sophie, notre intervenante-conseil.

Et c’était parti !

Une partie de la classe a ainsi commencé par compléter le carré des aromatiques :

D’un côté les semis, déjà réalisés. De l’autre ? Eh bien les nouveaux plants.

Nous disposons donc désormais de nouvelles variétés et donc de nouvelles senteurs grâce à l’arrivée de l’estragon, du thym citron (qui a pris place à côté de son petit frère le thym officinal), du persil frisé, de l’oseille et d’un nouveau romarin.

Pour les planter ? Les élèves ont utilisé un outil souvent cantonné à la plantation des bulbes...un plantoir métallique.
Mais attention ! La terre doit être humide pour que la technique soit optimale : vous enfoncez l’outil dans la terre à l’endroit où vous souhaitez installer votre plant ; vous le retirer et avec lui la terre ; vous placez votre plant sorti de son pot et vous récupérez la terre coincée dans le plantoir afin de bien recouvrir le pied de la plante. Vous terminez évidemment par un arrosage abondant.

Cette technique a été utilisée pour toutes les plantes, même nos haricots....mais nous avons tout de même fait une petite modification pour la ciboulette.
Cette plante vivace pouvant être envahissante, Sophie nous a conseillé de la planter en pleine terre en la laissant dans son pot en plastique. Ainsi, la plante puise dans le sol ce dont elle a besoin puisque son pot est percé dans le fond mais sa croissance reste modérée...bien vu Sophie !

Certaines plantes ont toutefois été conservées au chaud pour quelques temps encore, les tomates notamment, car la météo continue à nous mettre des bâtons dans les roues avec ses températures bien froides...Nous espérons d’ailleurs que nos haricots et nos petits pois résisteront...mais si ce n’est pas le cas, nous ne sommes pas à court de solutions : nous replanterons des graines en pleine terre !

Nous nous sommes ensuite chargés de réorganiser un peu le jardin : les fraisiers plantés l’année passée n’étant plus au bon endroit, les élèves les ont déterrés avec beaucoup de précautions afin de ne pas abîmer leurs racines.

Les CPc se sont ensuite chargés de les repiquer à côté des radis et des carottes semés 8 jours plus tôt car tous trois forment un trio complémentaire très efficace.

Dernier aménagement : l’utilisation des petits carrés créés par Mme Roussel et ces élèves l’an dernier.

En effet, à côté du potager déjà existant, ils avaient organisés deux petits carrés de terre qui constituent pour nous un lieu d’accueil idéal pour notre potiron....eh oui, cette plante très envahissante pourra s’y épanouir sans "manger" tout l’espace : ses "stolons-tentacules" pourront sortir du carré et envahir la pelouse qui le borde.

Des semis de radis et de capucines viendront d’ailleurs lui tenir compagnie et l’aideront dans sa croissance.
Mais attention, pour que l’association soit encore plus productive, laissez les radis monter en graine...c’est ainsi que les plantes s’aident le mieux et puis cela vous apportera de quoi réaliser des semis l’année prochaine.

Mais les jardinier en herbe ne sont pas contentés de planter et de repiquer !

Ils ont aussi poursuivi leur travail de réhabilitation du jardin sauvage et écolo...

Eh oui, il n’y a pas que les associations de plantes qui peuvent être utiles au jardin ! Les insectes, trop souvent considérés comme des nuisibles sont pourtant des auxiliaires précieux !
Les élèves ont donc commencé à fabriquer des abris pour attirer toutes ces petites bestioles qui aident à la polliisation et à la lutte contre les vrais dévoreurs du jardin.

Premier abri : les gîtes à pince-oreilles...Prenez un pot en terre, remplissez-le de paille humide, emballez-le tout dans un filet et suspendez le tout au ras du sol. quand les petites bête en auront pris possession, déplacez le pot pour apporter les pinces-oreilles à proximité des plantes ou vous avez besoin de leurs services.

Deuxième abri : les fagots de bambous pour les abeilles et autres insectes volants solitaires...ceux-ci, sans essaim, ont besoin d’un lieu d’habitation....et bien ils pourront s’installer dans ces bambous bien creux que Hugo a attaché solidement avec beaucoup d’habileté !

Vous n’avez pas de bambou ? Toute les branches creuses font l’affaire...les ronces par exemple...mais attention aux épines.

Dernier piège pour cette fois : le tas de pierres...et oui, c’est simple mais efficace ! Les insectes y trouvent la fraîcheur et la tranquillité qu’ils recherchent...
Pas de pierres ? Optez alors pour un petit tas de bois !

Pour les autres abris ? Nous vous en donnerons d’autres modèles au fil de nos réalisation mais si vous voulez accueillir les petites bêtes : deux actions simples : plantez des fleurs et des plantes variées et si vous le pouvez, optez pour la réalisation d’une petite prairie fleurie, et surtout, optez pour un jardin un peu sauvage...c’est-à -dire pas trop au "carré".
Eh oui, un jardin trop entretenu n’est pas toujours un jardin en bonne santé...et pour des conseils, cliquez sur le lien ci-dessous ou consultez le document joint.